LA CHASSE AU SNARK

La presse

LE JOURNAL DU FESTIVAL DE MIREPOIX [08/2002]
Spectacles avant scène : portraits de troupes

Depuis deux ans le festival a pris le parti d'accompagner dans leur aventure deux jeunes compagnies. L'équipe veut ainsi marquer son souci de l'avenir et sa volonté de favoriser la jeune création contemporaine. Le coeur et la raison ont poussé Fil en Trope à choisir ALCAZAR et ESPIEGLE. Deux jeunes compagnies qui ont en commun une créativité débordante en matière de mise en scène et de jeu d'acteurs, un goût sûr et exigeant dans le choix des auteurs, une inventivité plasticienne certaine.

ALCAZAR : L'OEIL, L'ESPRIT ET L'HUMOUR
Les quatre compères de la troupe - trois comédiens et un metteur en scène - ont choisi de tirer tout le jus de cette discipline aux multiples facettes. Chez eux, les comédiens se font marionnettes, et quelquefois, les marionnettes manipulent leur auteur.
Tout ici est création, des marionnettes qui marient la profusion des techniques, aux chansons créées et interprètées en direct par les acteurs, le tout adossé au texte puissant d'un auteur indiscutable : Lewis Caroll avec qui la troupe nous invite à marcher sur la tête, parce qu'avec Alcazar, la frontière entre sens et nonsens est bien mince... juste l'épaisseur d'un éclat de rire.

LA CHASSE AU SNARK : un avocat... un boulanger... un boucher... un castor... un banquier... un capitaine... et une cabine de bain transformiste.
Histoire insensée d'un drôle d'équipage qui part à la recherche d'une mystérieuse créature qui se chasse à coup de dé à coudre...
Tout baigne dans le non-sens d'un Lewis Caroll revisité par une truculente bande qui chante, qui danse, qui dépense une folle énergie et où l'humain, finalement, se niche quelque part entre l'acteur et la marionnette.

> S.C.





"Tout ici est création, des marionnettes qui marient la profusion des techniques, aux chansons créées et interprètées en direct par les acteurs, le tout adossé au texte puissant d'un auteur indiscutable "
LE DAUPHINÉ LIBÉRÉ [24/02/2002]
Les pantins se mettent en chasse

"La chasse au Snark", écrite par Lewis Caroll, est l'histoire insensée d'un drôle d'équipage qui part à la recherche d'une mystérieuse créature qui se chasse à coup de dés à coudre...
La troupe de marionnettistes marseillais de l'Alcazar a offert jeudi soir au public grenoblois une adaptation énergique et burlesque, signée Thomas Tessier.
Il s'agit en fait d'une folle aventure au coeur du nonsens qui réunit un boulanger, un avocat, un castor, un boucher, un banquier, et un capitaine, pour un plongeon dans les eaux troubles du Snark.
La pièce, découpée en huit tableaux, a pour unique décor une cabine de bain transformable à volonté.
Autour d'elle, les marionnettes s'agitent, chantent, dansent, manipulées avec maestria par les comédiens Hervé Cristianini, Hugues Cristianini et Yves Chomez. Le capitaine est quant à lui interprété par l'énergique Stéphan Pastor.
Au final, on en ressort avec toujours autant d'interrogations sur le Snark, mais agréablement imprégné de cet univers irréel, où les personnages ont finalement des consonances étrangement humaines.

> S.C.





"les marionnettes s'agitent, chantent, dansent, manipulées avec maestria..."
LA PROVENCE [11/01/2002]
Mais qu'est-ce qu'un "snark" ?

Une étrange représentation a eu lieu mardi soir au Théâtre du Jeu de Paume. La compagnie marseillaise Alcazar Marionnettes présentait La chasse au Snark, adaptée du roman de Lewis Carol, et mise en scène par Thomas Tessier. Le capitaine à la cloche n'a qu'une ambition : chasser le snark. Pour se faire, il aura besoin de l'aide de ses trois compagnons, à savoir son fidèle castor, une créature "féminine", et un personnage merveilleux, qu'il surnomme "mon petit bout de chandelle". Ces acolytes sont bien entendu les marionnettes du spectacle, mais sont utilisées d'une manière pour le moins originale. En effet, le "petit bout de chandelle", par exemple est animé par deux comédiens, que l'on distingue parfaitement. Au début interloqué, on finit par ne plus voir qu'une seule entité scénique. On se rend ainsi compte du travail d'acteur fourni par les marionnettistes. Ponctué de pauses musicales entrainantes, le spectacle est à l'image des plus grands dessins animés, féérique pour les enfants et philosophique pour les grands. Parce qu'on ne saura pas ce qu'est un snark, on devra l'imaginer...

> M.L.





"Ponctué de pauses musicales entrainantes, le spectacle est à l'image des plus grands dessins animés, féérique pour les enfants et philosophique pour les grands."
LA MARSEILLAISE [10/01/2002] - La chronique de Jean Boissieu "Ma semaine des quatre jeudis"
La dernière colère...

...mardi au Jeu de Paume, les marionnettes de Thomas Teissier (de Marseille) nous offraient leur stupéfiante Chasse au Snark. Une révélation.
...

> M.L.



"Une révélation"